Lève toi et marche !
Namasté à l'enfant de la maison au passage
Troisième jour de nausées, ça dure, rien ne passe, je ne mange pas grand chose, se mettre à table est un calvaire, je rêve de salade verte avec des oignons doux, une sauce au citron, des ananas, des pommes dedans, un peu de papaye verte, un filet d’huile d’olive dessus, et par-dessus tout
Et, le ventre
vide et douloureux, faut marcher, hier 13 kms et aujourd’hui 8 , dure montée d’escaliers !
des dénivelés d’enfer, des collines que l’on descend jusqu’en
bas pour
passer une rivière sur
un pont népalais, of course, alors qu’on voit la montée toute
droite, en escaliers, sur le
versant d’en face.
Au passage, on distribue des ballons, joie,
un moulin à eau, pour faire la farine, le torrent fait le boulot...
une fête se prépare... méchoui
un enfant regarde la cuisson..
ciment joliment recouvert d'un tapis fait à la main, banc d'hiver
champs de moutarde
Midi, ils mangent
j'peux toujours pas
beau jeu de nuages quand même
Dur de croiser les porteurs fortement chargés qui clament
un Namsté sonore alors
que je peine péniblement ( et zut pr le pléonasme) en bredouillant
ma réponse de malade !
arrivée ! à la nuit tombante... la douche est glacée, toilette minimum... lavage de cheveux à l'eau glacée
le sourire revient...
Le soir, je découvre
un nouveau jeu de cartes avec le guide et le porteur : Dhumbal, celui
qui dépose à 5 cartes ou moins
et qui a le moins de points a gagné.
Et Chrishna apprend un
nouveau mot français : Topinambour=pindalou en népalais.
Bon c’est pas gagné, ce sera encore patates ou œufs, ou
macaronis, ou
spagettis, plein d’épices… et gras et ça passe pas… alors
voyons les momos mélangés… thon
fromages légumes… (ils se revèleront très très bons, très fins)
musique ce soir, tous s'y mettent, notre guide aussi
cave bien gardée... pour du vin plus que grand ordinaire !
et le lendemain matin, l'Annapurna, il est toujours là... mais pour la suite il faut 3 commentaires...
Tu vas souffrir encore longtemps ? À quand les prochains rêves de foie gras ? suspens... En tout cas tu as survécu : nous voilà rassurés !
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