De retour, faut que j'aille au boulot ! mais pour ceux qui ne passent toujours pas par facebook et pour les autres qui rateraient des épisodes sur le journal de ma page voici quelques uns des copiés collés et quelques photos de retour de voyage :
Dur retour de Mada… à chaque fois c’est pareil… j’ai du mal avec ce pays là…
Je ne me fais pas à cet immense dénuement de plus de 90% de la population…
J’ai du mal à être le « Vazaha » qui DOIT donner et qui souvent voit se conclure l’échange par un regard dur, comme un reproche, pas assez, encore « donne vaza, donne l’argent »
Du mal devant ces enfants de 3, 4 ans sur des tas de cailloux en train de caser les pierres à coté de maman pour faire des graviers payés 400 ariarys (12 centimes d’euros) et ces autres de 7, 8 ans qui portent des briques sur leur tête toute la journée… ceux là qui portent des bidons de 25 litres d’eau sur la tête, poussent des charges énormes sur des chariots de bois… ce nouveau né à la tête bringuebalante porté sur le dos de la petite soeur de 4 à 5 ans en plein soleil au bord de la rizière ou travaille la mère, un autre posé sur une couverture en bord de route et de rizière, lui aussi au soleil qui pleure, peut être a-t-il faim ? …
On voit souvent sur ces pages de belles photos, des beaux éclats de rire d’enfants, cela arrive… parfois, mais ce fut très rare pendant ce séjour.
J’avais déjà constaté cela dans la région de Tamatave, dans les villages reculés en bordure de forêt primaire, et là sur les hauts plateaux au sud de Tana, pas très loin de la nationale 7, les enfants jouent peu, ont souvent un regard grave… inquiet… Souvent l’appareil n’a pas pris ces photos là… ces regards m’ont paralysée… Que faire ? tant d’associations oeuvrent dans ce pays, parler avec les uns et les autres, aller dans les écoles, questionner notre guide malgache passionnant et si humain ne donne pas de solution… Cela ressemble à un puits sans fond et il reste ces gens dans un immense manque de tout qui souvent souffrent de disette nous dit Andry le regard triste, lui qui souvent écarte délicatement les petits mendiants ou leur donne le pain ou les gâteaux mis de coté pour eux.

Celui ci était dans un petit village de cordiers, au milieu d’une multitude d’autres petits vêtus comme souvent de vêtements ayant plus de trous que de tissus … un parmi tant d’autres… pas trop sale et vêtu quand même et joliment coiffé…
Je ne vous posterai pas toutes ces photos… cette fois j’ai rapporté peu d’images tout compte fait… et beaucoup ne sont pas très gaies… à suivre plus tard car il va falloir que je me mette sérieusement au boulot !
j'ai vu aussi des vasahas qui ... m'ont fait horreur.
Celle ci qui jettent des papillottes fondues par la fenêtre du train et engueulent les enfants parce qu'ils se battent pour les ramasser "puisque c'est ça je n'vous en donne plus" ou ceux ci, d'âge mûr, ou plus que mûr, qui se repaissent, gros ventre en avant, de bière et de foie gras, en compagnie de deux superbes filles, de cette ile rouge, une vingtaine d'années tout sourire à leur table...
Vazaha, vazaha... pas si facile d'en être...
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