Les gens de Baramamaï 1...
... parce qu'il y aura d'autres billets " les gens de Baramamaï"
... il y a trop de belles rencontres que je veux vous faire partager...
Alors pendant que les copains s'activent à finir la bibliothèque...
Sous le regard d'un élève curieux
pas besoin de moi, le voisin est venu donner la main, avec un marteau rudimentaire mais efficace
Le chef, jamais sans son couvre chef local ! même à l'ombre
Bravo Denise... arpet' experte... C'est "artisanal" ?
Théophile est resté aider aussi...
Alors je me laisse entrainer volontiers dans le village, ok les enfants, j’arrive…
le voisin qui me guette cherchant le contact (il va me demander de le prendre en photo bientôt) profite du feu pour allumer sa cigarette et s’en repartir sans un mot …
Les petits curieux tendent le nez…
J’aperçois pour la 1ère fois Joséphine et son amie, la voisine, je vais revenir et on va sympathiser, elle reste en mon coeur Joséphine, la maman de ma coquine préférée : Daniella…

Et je suis déjà au bout de la « rue »…. la plage, notre bungalow sur la rive en face…
Eux devisent tranquillement cherchant l'ombre…
Bonjour…
Demi tour, l’autre « rue »…
Demi tour, l’autre « rue »…
Tiens le revoilà, lui parle français, et entame la conversation, il me fait visiter le travail de menuiserie à côté. Ces jeunes construisent la charpente d’une vaste case… outils rudimentaire, mais lunettes de compétition ! tout à la main, sans machine, sans électricité… j’invite à venir sur notre chantier, ils passeront et Gé viendra se faire des « copains » en quittant son chantier en fin de journée.

Elle est sur la plateforme devant la porte, elle finit son assiette de riz, toute seule…
(déjà vu ? tant pis ! )
Précieuse Patricia, attentive à tous, ne parlant pas trop français mais
devinant nos attentes… Elle aide chacun au mieux. Elle a très souvent un
enfant sur la hanche, du haut de sa dizaine d’années.
Olga dont le pied abimé m’intrigue…. une vilaine plaie très grande à la suite d’une piqure me dit on, après le passage d’une infirmière… depuis il n’y a pas de soin possible, il y aurait bien « une infirmière qui passe parfois mais les soins sont payants , alors… »… pas de pansements, la plaie est sale… mais ne semble pas infectée… et je ne suis ni médecin ni infirmière… impuissance… on va voir…
Un peu plus loin c’est : coiffure sur la terrasse… et large sourire pour la vaza qui passe…
Ah oui, c’est l’heure des cheveux joliment tressés à côté aussi…
(il y en a qui suivent... on lu les articles précédents ... ok ! )
Certaines parlent français, d’autres pas, mais bien vite on communique chacun dans sa langue, les sourires et les gestes font le reste…
Petit moment tranquille de fin de repas pour la belle Émilienne...
Le soir arrive tôt… les maisons sont petites, on vit beaucoup sur le pas de la porte...
Cuisine sur le pas de la porte sur brasero péi
Dans la gamelle, feu dessus feu dessous, on fait cuire un délicieux gâteau sablé : œufs, farine, huile !, eau, sucre...
(quand je pense aux fanas des cuisines équipées et autres thermotrucs hors de prix ! )
(quand je pense aux fanas des cuisines équipées et autres thermotrucs hors de prix ! )
Allons on doit reprendre la pirogue, rentrer se couvrir avant que les
moustiques n’attaquent trop… ou se jeter à l’eau dans les eaux chaudes
sur l’autre rive…
à suivre… d’autres jours, d’autres rencontres, les petits riens de la vie quotidienne à Baramamaï
Encore une jolie page de vie à Baramaï
RépondreSupprimerMerci Danie pour le reportage émouvant.
Merci Danie c'est comme si on y était encore. Merci pour ce long travail de patience pour partager avec nous ce que tu as partagé avec les gens de Baramamaï.
RépondreSupprimerLAurence
RépondreSupprimerPortraits sensibles, bravo
RépondreSupprimerGérald
Le paysage est magnifique, les visages sont sublimes mais faut pas croire que c'est si facile de faire de si jolies photos ! Bravo Dany
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